Boite à outils

Comprendre et agir pour les zones humides

Informations scolaires

École Langevin-Wallon
Rue Cyrille Vallée
59146 43
03 27 86 30 05
Nom du directeur:  Arnaud VASSEUR
Enseignant (s):  Arnaud VASSEUR
Cycle:  Cycle 3 ( classes de CE2, CM1 et CM2)
Année scolaire:  2008/2009

Thématiques :

Biodiversité (Faune, Flore, Trame verte et bleue)

Introduction :

Le projet

Il s’agissait cette année de poursuivre le travail mené l’année dernière sur la plantation d’un alignement de saules. En parallèle, un travail en botanique a été mené sur quelques plantes communes ainsi que sur les plantes invasives (via la renouée du Japon) et leurs impacts sur la biodiversité.

Comprendre et agir pour les zones humides

 

L’école et son environnement

Nous habitons dans la ville de Pecquencourt. C’est une petite ville d’environ 6000 habitants.

Notre école s’appelle Langevin/Wallon et nous sommes dans la classe de cm2.

C’est une école de 185 enfants de la petite section au cm2. Nous habitons près du terril de Rieulay/Pecquencourt.

 

 

 

 

 A propos des partenariats

Discussions au préalable sur le projet.

Orientations sur les pistes à envisager pour la mise en place du projet.

Explications auprès des élèves sur la notion de parc, sur ce qu'on appelle Parc naturel.

Prêt de la malle terre/terrain/territoire afin de mener un travail clair sur les interactions de l'homme sur son territoire et l'évolution d'un environnement géré par l'homme.

Mise en valeur sur internet du travail fourni par la classe.

Les apports du Parc sont multiples et diversifiés.

 

Détails du projet :

Chantier nature...

Le site de Rieulay appartient au département. Les élèves ont donc d’abord pris contact avec les gardes départementaux. Il s’agissait d’avoir l’autorisation pour la plantation des saules.

Début mars, nous sommes allés sur le chantier nature afin d’y planter les perches de saules.

En mai, nous sommes retournés sur les lieux afin d’y tailler les saules et aussi y enlever des emplacements de renouée du Japon.

Ce site surplombe le marais des Fiantons.

 

  

 

Extraits de notre livre : Saulebiville...

Des gouttelettes tombaient des feuilles car cette nuit, il avait plu énormément.

Autour de cette ville, il y avait de nombreux alignements de saules. Ils étaient tous de la même taille. Les troncs étaient énormes. Dans la ville, les insectes cherchaient à réparer leurs maisons à cause des fortes pluies. Ils récupéraient tous les morceaux de bois mort pour les reconstruire.

Le mille pattes fit son enquête et il tomba sur une plume : peut-être la plume du ravisseur. Une heure plus tard, le mille pattes avait trouvé à qui elle appartenait.

Il avait utilisé un microscope : c’était une feuille enroulée avec une goutte d'eau à l'intérieur. Pas de doute, la plume était celle du héron !

Le mille pattes alla donc chez lui. La maison du héron était dans un arbre, plutôt dans un appartement car il y avait plein d'autres hérons avec lui.

 

Comprendre que tout est lié...

Chaque plante est l’hôte d’un ou plusieurs animaux (ou ne l’est pas). Comprendre aussi qu’une plante est inféodée à un milieu particulier, comprendre enfin que si l'on assèche un marais, cela modifiera la diversité végétale et par conséquent la diversité animale.

Infos pédagogiques :

 

Cheminement pédagogique

Ouvrir les yeux et apporter un regard différent sur notre environnement proche.

Amener les élèves à mieux le respecter.

On ne respecte vraiment que ce que l’on connaît.

Faire comprendre aussi qu’une plante étrangère à sa région d’origine peut-être à l’origine d’une perte de la biodiversité.

Par ces différents biais, on amène les élèves à porter un regard sur l’aménagement du territoire ainsi que sur ce que signifie le développement durable. Comment un élève de 10 ans peut-il raisonner en terme de développement durable ?

 

Le quoi et le comment…

Au travers de ce projet, il s’agit d’amener les élèves à mieux connaître leur territoire, à affiner leurs connaissances sur la place et le rôle des êtres vivants.

 

Liens avec les programmes

Education à l'environnement et au développement durable

Travail sur les énergies renouvelables et fossiles

Besoins en énergie, consommation et économie d’énergie

Notions simples en botanique - stade de développement d’un être vivant (végétal ou animal)

Evolution d’un environnement géré par l’homme

Importance de la biodiversité

Place et rôle des êtres vivants : notions de chaînes alimentaires

Rapprocher des œuvres littéraires (enquêtes policières)

Respecter différents types de texte en veillant à leur cohérence (écrits destinés à être lus sur affiches et sur Internet)

 

L’intérêt éducatif du projet

Il s'agissait dans ce projet de mettre l'accent sur un paysage marquant du Parc naturel Scarpe Escaut : Les alignements de saules têtards. En plantant un alignement, on participait aussi au paysage local (voir même une participation à une future filière bois – énergie renouvelable).

Il était aussi important que les élèves comprennent la place des saules dans la chaîne alimentaire globale.

En parallèle, on a insisté sur l’omniprésence de la renouée du Japon. Petit à petit, cette plante grignote des territoires à d’autres espèces locales et participe à une baisse de la biodiversité.

Lors d’un chantier nature, nous avons arraché  des pieds de renouée sur une petite zone au terril de Rieulay. Cependant, pour être efficace, ce travail devrait être répété… la renouée repousse facilement.

 

Les “plus” pour l’enseignant

La visite du site du marais des Fiantons avait été un déclencheur pour le travail sur la chaîne alimentaire en lien avec les zones humides de notre région.

En français, les élèves travaillaient sur le roman policier. Leur intrigue policière se passait dans des zones humides au milieu des saules têtards à la manière du livre de Paul Shipton «Tirez pas sur le scarabée !»

On démarre par l’analyse du roman policier : lectures, personnages, vocabulaire, ambiance…

On greffe ensuite nos nouvelles connaissances : description de paysages;  le héron ne vit pas seul, mais en colonie ; des insectes construisent leurs maisons avec du bois mort ; respect de la chaîne alimentaire…

 

Les éléments à ne pas oublier

L’herbier était un des axes du projet.

Nous sommes d’abord allés au Centre Botanique de Bailleul afin d’y étudier les différentes catégories de plantes. La visite était intéressante, mais le niveau restait trop compliqué pour des élèves de CM2.

Fin mai, lorsque nous sommes allés tailler nos saules, nous avons relevé et photographié certaines plantes que l’on trouvait au bord du marais des Fiantons.

Ce petit herbier était aussi le moyen de s’intéresser de près à la renouée du Japon.

Il fallait absolument mettre en évidence pour toutes les plantes le lien entre le milieu, le végétal et l’animal.

Notre herbier :

Sur chaque fiche, on retrouve la plante séchée, une photo de la plante, une description de la plante, le lieu où on la trouve ainsi que son lien avec les animaux en tant que plante hôte.

 

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