Boite à outils

Récupération des eaux pluviales

Informations scolaires

École Marcel Dhot
100 rue du Mortier
59158 35
03 27 48 83 32
Nom du directeur:  Madame HOOGHE
Enseignant (s):  Patrick FOUCART (22 CM1 et CM2)
Cycle:  Cycle 3 ( classes de CE2, CM1 et CM2)
Année scolaire:  2006/2007

Thématiques :

Eau

Introduction :

La classe de CM1/CM2 s’est engagée avec le Parc naturel régional Scarpe-Escaut dans un projet de préservation des ressources naturelles par la récupération des eaux pluviales pour l’arrosage des plantes et espaces verts, et le nettoyage dans l’école (tableaux...).

 

 

L’école et son environnement

Dans l’école, il y a quatre classes.

Elle a deux bâtiments séparés : les maternelles et les primaires.

Les maternelles ont deux salles : une classe et un dortoir.

Mon école a un jardin, un plateau et une salle de sport, un préau, une cantine, une bibliothèque et une grande cour.

Elle est entourée de maisons, d’une église et d’un espace vert.(Sarah)

 

A propos des partenariats

Le projet de récupération de l’eau de pluie était envisagé par l’enseignant depuis quelques années.

L’appel à projets du Parc a été l’élément déclencheur.

La première réunion à la Maison du Parc nous a rappelé le fonctionnement et les missions du Parc naturel régional.

Du fait de la diversité des projets retenus, la seconde réunion est restée, à mon avis, trop générale.

Par contre, la rencontre à l’école avec la chargée d’éducation du Parc a permis de concrétiser les différentes étapes du projet et les possibilités d’animation et de financement.

Détails du projet :

Réfléchir pour l’eau

L’Inspection Académique du Nord et le Parc naturel régional Scarpe-Escaut ont proposé aux écoles des actions en matière d’éducation au territoire pour un développement durable.

Nous avons choisi d’agir pour « la récupération d’eau de pluie ».

Les problèmes posés :

- A qui demander l’autorisation ?

- Qui peut nous aider ?

- Avec quel argent ?

- A quel endroit l’installer ?

- Quelle économie sera réalisée ?

- Comment présenter notre travail ?

(Antoine)

   

Là où je vis... j’agis !

Pour notre projet, nous avons demandé l’autorisation à la mairie, calculé la consommation annuelle d’eau potable à l’école, envoyé des lettres à des directeurs de magasins de matériaux, allés sur internet pour voir les différents modèles de citernes ou allés sur place. Nous avons pris des photos de l’emplacement des deux citernes. Nous avons demandé de l’argent à la mairie et au Parc, et l’aide des employés municipaux pour l’installation. Nous avons fait des calculs de consommation, de surfaces et écrit des textes,  fait des schémas qui ont servi à notre exposition.(Sarah)

   

C’était super bien d’installer ces citernes. Ça fait des économies d’eau et d’argent. J’aimerais bien en mettre une chez moi. (Méghann)

 

Agir pour l’eau

Nous avons décidé de prendre deux citernes : une de 1 000 litres et une de 240 litres, nous les avons installées dans le jardin, derrière la classe. Un ouvrier municipal a détourné les gouttières, quelques élèves ont participé à l’installation et d’autres ont pris des photos. Le 9 juin, nous avons fait une exposition sur le projet : certains élèves ont expliqué les panneaux à nos parents et aux visiteurs, et d’autres ont montré les deux citernes à l’extérieur.(Charles)

J’ai trouvé le projet très intéressant.

Il y avait beaucoup de travail à faire mais j’ai quand même adoré. Je pense que quand je serai plus grande, je ferai le même chez moi car c’est très économique. Et puis, mettre des citernes, c’est très écologique. (Laurie)

 

 

Infos pédagogiques :

 

Cheminement pédagogique

Après plusieurs années de sensibilisation à l’environnement et au développement durable ; tri sélectif des déchets, récupération pour recyclage des piles, cartouches d’encre, bouchons..., les activités menées en sciences sur le traitement de l’eau ont attiré l’attention sur le problème de l’eau potable. Certains élèves ont parlé de leur installation de récupération de l’eau pluviale, ce qui a donné l’idée : pourquoi pas à l’école ?

 

Le quoi et le comment…

Questionnement sur les problèmes à résoudre : les autorisations, l’aide, le financement, le choix du matériel, les devis, les factures, les calculs d’économie, la présentation du projet, affiches, photos, textes, dessins, schémas…(utilisation du traitement de texte, recherche internet, photos numériques).

La dizaine de questions posée sera travaillée par équipes (de 2 souvent).

Le choix de la version définitive sera parfois orienté pour que chacun laisse une trace de son travail.

 

Liens avec les programmes

Géographie : paysages, phénomènes climatiques, fleuves,  littoral …

Mathématiques : surfaces, volumes, pourcentages, TVA, devis, factures...

Français : production écrite (résumés, lettres, annotations, légendes, comptes rendus),

Tice : traitement de texte, se documenter sur internet et communiquer, photo numérique...

Sciences : cycle de l’eau, eau potable, traitement (schémas d’expériences, dessins d’observations)...

Education à l’environnement : approche écologique, qualité, trajet et transformation de l’eau .

 

L’intérêt éducatif du projet

Aller vers un comportement écologique :

- Lutter contre le gaspillage en général (énergies et ressources naturelles),

- Prendre conscience de l’importance de l’eau potable,

- Connaître les bonnes installations et utilisations (bain/douche…),

- Avoir le réflexe du geste anti-gaspillage dans la vie quotidienne, chez soi et ailleurs,

- Equiper sa maison ou sa future maison d’un récupérateur d’eau pluviale.

 

Les “plus” pour l’enseignant

- Projet éducatif complet avec une multitude d’activités liées aux programmes

- Participation intéressée de la plupart des élèves

- Maîtrise du sujet vérifiée lors de l’exposition présentée par les élèves eux-mêmes

- Concrétisation du projet avec l’installation des citernes et leur utilisation immédiate

- Valorisation de notre démarche par le Parc naturel régional

 

Les éléments à ne pas oublier

Le traitement de textes informatique a suscité beaucoup d’intérêt.

Le choix des textes pour les panneaux d’exposition n’a pas toujours été facile.

Avec 4 ordinateurs dans la classe,  la participation de tous les élèves prend beaucoup de temps (et les corrections également).

Il était indispensable que chaque élève laisse une trace de sa participation (textes, photos, dessins, schémas, calculs...).

La recherche internet, rendue possible à partir de mai, a été limitée.

Ce projet facilement réalisable nécessite un financement (coopérative ou partenaire) et une aide technique : étude de faisabilité et installation (mairie).

Réalisable ? Oui !

Commentaires

Publier un nouveau commentaire

Le contenu de ce champ sera maintenu privé et ne sera pas affiché publiquement.